2. L’introduction d’énergie verte
Afin de réduire la dépendance en énergies fossiles, les entreprises peuvent faire appel aux énergies renouvelables et de récupération.
« Un projet a été validé par la commission européenne cet été pour la transformation de nos process. Chez ArcelorMittal, le CO2 est particulièrement émis au niveau de nos hauts fourneaux. Nous voudrions remplacer l’un de ces hauts fourneaux par un DRI*, permettant de remplacer l’utilisation du charbon par du gaz naturel puis de l’hydrogène quand il sera disponible. Nous pourrions ainsi réduire de 36 % de notre impact CO2 » Thierry Flament, ArcelorMittal
*TRI = direct reduction of iron, soit technologie de la réduction directe du fer. Cette technique offre un potentiel élevé de réduction des émissions de CO2.
C’est l’une des trois voies de décarbonation d’ArcelorMittal.
3. Recyclage et circularité
Utiliser de la matière recyclée permet de réduire le recours en matière première.
Une nécessité partagée par plusieurs intervenants de l’Investor Day 3.
« Nous avons investi 60 M € pour la circularité de l’acier. Nous voulons trouver comment mieux réutiliser l’acier, qui est un produit indéfiniment recyclable. Cela nous permettrait d’atteindre 8 % de réduction des émissions de CO2 » Thierry Flament, ArcelorMittal
« Pour SKF, le réusinage et le recyclage des roulements sont la clé pour l’avenir de l’aéronautique. Cela représente des investissements importants et le secteur n’en est qu’au début.
Quand on reconditionne un roulement, le bilan écologique est de -90 % en termes d’empreinte CO2. » Vincent Megret, SKF
4. Modernisation et digitalisation de l’outil de production
Le parc industriel français est vieillissant.
Pour assurer son efficacité énergétique, il est indispensable d’investir dans les outils de production.
« Le développement de l’industrie 4.0 est une opportunité unique de concilier pleinement la technologie et la transition écologique, au service de la création d’emplois plus qualifiés et de l’amélioration de la compétitivité des entreprises. » Fabien Laleuf, Directeur Général France d’ABB
5. Un choix de fournisseurs éclairé
Le scopes 2 et 3 d’une entreprise sont les plus difficiles à verdir.
Il est pour cela indispensable de faire les bons choix de fournisseurs et sous-traitants.
Certaines entreprises préfèrent donc aujourd’hui choisir :
- Des fournisseurs à faible empreinte carbone
« Chez SKF, nous cherchons à verdir toute la chaîne de valeur du produit. L’enjeu de décarbonation pour les industriels se concentre sur le scope 3 qui représente près de 80 % des émissions de gaz à effets de serre. En travaillant sur le verdissement de sa production, SKF contribue à réduire l’empreinte carbone des produits finaux de ses clients » Vincent Mégret, SKF
- Des fournisseurs proches d’eux, travaillant eux même le plus localement possible
Dans notre politique de développement industriel, nous privilégions la proximité avec les sources principales d’approvisionnement des batteries ou des déchets de production afin de limiter l’impact environnemental lié au transport. C’est pourquoi la Région Hauts-de-France est stratégique pour nous et la position de Harnes particulièrement avantageuse. » Alessandro Tripoli, Li-Cycle
A l’instar de Li-Cycle, la localisation de votre future implantation est cruciale.
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6. Des investissements mutualisés
Face à des besoins financiers parfois colossaux, certaines entreprises font le choix de mutualiser leurs équipements ou investissements.
« Toutes les synergies que l’on peut avoir sur le territoire sont importantes, car nous ne sommes pas les seuls industriels à avoir cette problématique. Cela nous permet d’avoir une vision globale pour partager des investissements et des solutions sur ce captage de co2 » Thierry Flament, ArcelorMittal