Alors que le but de ce genre de projet est une création de valeur additionnelle, la rentabilité réelle peut être inférieure à la rentabilité escomptée. Les écueils peuvent être de différentes natures, comme par exemple une difficulté d’intégration, un intuitu personae de l’ancien dirigeant qui avait été sous-estimé, une démobilisation du personnel, etc.
Dans les faits, le taux d’échec des opérations de M&A est élevé. La plupart du temps, cela est dû à des risques qui ont été sous-estimés en amont, lors de la phase d’analyse stratégique ou après la reprise lors de l’intégration proprement dite.
La bonne intégration du capital humain est l’une des principales clés du succès d’une fusion acquisition. L’anticipation des problématiques RH doit être prise en compte durant la phase des due diligences. Les aspects RH de l’opération ne doivent pas être sous-estimés.
L’analyse des signaux faibles (au-delà de l’écosystème sectoriel) est également à prendre en compte afin d’établir les scénarios probables de l’évolution du marché. Identifier les principales stratégies visibles des acteurs majeurs du secteur permet d’anticiper les tendances de fond. Le benchmark concurrentiel permettra d’avoir une vision d’ensemble des indicateurs précoces de changements importants.
Enfin se fixer des objectifs clairs, précis, mesurables et atteignables est un inconditionnel. En effet, l’opération de fusion acquisition n’est pas une fin en soit mais uniquement un outil tactique au service d’un besoin stratégique plus important.