INVESTISSEMENT ÉTRANGER :

LA RÉGION CONFIRME SON TRÈS HAUT NIVEAU D'ATTRACTIVITÉ

Cette année, les Hauts-de-France se classent 2^e région pour l’accueil d’investissements étrangers en nombre d’emplois et 3^e région en nombre de projets.

Pour la 3^e année consécutive, la région dépasse les 8 000 emplois créés ou maintenus.

En 2023, les entreprises étrangères ont mené sur le territoire 197 projets permettant la création de 8 368 emplois. Une stabilité qui positionne plus que jamais les Hauts-de-France parmi les champions de l’attractivité en France.

Depuis 2020, les projets de production sont majoritaires.

En 2023, leur part augmente encore, confirmant la contribution significative des Hauts-de-France dans la dynamique de réindustrialisation de la France.

Les 73 projets de production représentent 37 % du total des projets de l’année (contre 35 en 2022) et ont permis de créer 3 306 emplois, soit presque 40 % des emplois totaux (contre 37 % en 2022).

2023 est particulièrement marqué par les annonces d’implantation de gigafactories et entreprises liées à la chaîne de production de batteries pour véhicules électriques. Ainsi, le taïwanais Prologium, le chinois XTC, en partenariat avec Orano, et la coentreprise Automotive Cells Company, portent à eux seuls 18 % des emplois créés en production (soit 1 522 emplois).

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Fait saillant de l’année 2023, pour la 1e fois depuis 3 ans, le nombre de projets de création dépasse largement celui des extensions (100 vs 70). Ces créations sont à l’origine de 42 % des emplois totaux.

Véritables moteurs de la création d’emplois, les entreprises déjà installées sur le territoire sont pourvoyeuses du plus gros volume d’emplois par projet : 68 emplois créés en moyenne par projet.

Les reprises, reprises-extensions et rachat-extension représentent quant à eux 6 projets pour 125 emplois.

Nouveauté du bilan 2023, les investissements de pérennisation entrent désormais dans le décompte des projets.

Même s’ils ne concrétisent aucun emploi crée, ils représentent la volonté des entreprises étrangères d’ancrer dans l’avenir leur présence dans l’hexagone et de déployer des solutions innovantes et responsables pour la modernisation du tissu économique régional.

Les Hauts-de-France comptent ainsi 16 projets de pérennisation liés à des investissements pour la décarbonation de leur site et 4 pour la digitalisation de leurs activités.

Les partenariats technologiques font également leur entrée dans le bilan des IDE nationaux, à l’image de l’investissement du britannique Blue Zoo dans la joint-venture Kazoo.

Le secteur commerce et distribution est en forte évolution (45 en 2023 contre 34 en 2022) et représente près de 23 % du nombre de projets totaux.

Secteur historique en région, l’agro-alimentaire, agriculture et pêche se place en seconde position des secteurs avec 16 projets ayant permis la création ou le maintien de 563 emplois.

On retrouve dans cette catégorie l’usine de transformation de pommes de terre Clarebout à Bourbourg (59), dont la construction s’est achevée cette année, le rachat-extension de la boulangerie industrielle Harry’s de Gauchy (02) par l’italien Morato, ou encore l’investissement d’Ecofrost sur l’ancienne friche industrielle Flodor à Péronne (80).

Enfin, le secteur du Conseil, ingénierie et services opérationnels aux entreprises est marqué par un nombre moins important de projets (9), mais représente le plus d’emplois créés et maintenus avec un nombre légèrement supérieur aux constructeurs automobiles et équipementiers (1976). Cela est le fait notamment de l’activité exponentielle des agences de recrutements temporaires en région.

Historiquement ancrés en Hauts-de-France, les États-Unis accèdent à la première position du classement, tant en nombre de projets (34 projets, soit 17 % des projets), qu’en nombre d’emplois créés et maintenus (2 687, soit 32 % des emplois), avec principalement des projets d’extension (Manpower, Amazon à Boves (80), Inetum à Lille (59), Agco à Beauvais (60)).

Ils sont suivis de près en nombre de projets par l’Allemagne (31 projets), représentée notamment par l’ouverture du premier centre de reconditionnement d’Autohero à Montataire (60) avec 250 emplois ou encore la plateforme logistique de Metro AG à Roye (80) avec 100 emplois.

A la 3e marche du podium la Belgique et ses 28 projets, illustrée par l’implantation d’une unité de recyclage et valorisation de métaux non-ferreux par Hydrométal France, filiale du groupe belge Silox, à Dunkerque.

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En nombre d’emplois, après les États-Unis, Taïwan arrive pour la première fois à la 2e position, grâce à l’implantation de la gigafactory de Prologium et ses 915 emplois à 3 ans. Nous retrouvons ensuite la Belgique en troisième position avec 747 emplois et enfin l’Allemagne avec 701 emplois.